• IME -Hymne -  ce lieu existe, c'est une école, un endroit magique pour qui sait regarder avec des yeux de géants, des yeux d'enfants. C'est pour cela que souvent les grands ne voient rien et sont aveugles. Ce lieu accueille en son sein, des enfants aux handicapes multiples, du "simple retard des acquis" jusqu'au polyhandicape.  


    Je me souviens de la cour, de son petit préau

    Où les enfants jouent et courent, même quand il fait pas beau


    Mon esprit à des lieues Je visiterai les lieux

    Où j'ai passé Ma vie d'écolier


    Où j'ai bien uséMes petits souliers

    Une belle petite chapelle, plantée là au milieu

    Qui veillait sur ceux et celles, pour qu'ils soient bien, heureux


    A travers les cieux  Je volerai vers eux

    Ceux avec qui Moi ont grandis

    Puis sont partis Et c'est ainsi

    Des jours tristes et des pleurs, il y en a eu beaucoup

    Seuls les rires et les bonheurs, sont restés avec nous


    Encore maintenant En cas de tourments


    Je suis protégé D'avoir amassé


    D'hier ces instants Comme des présents

    Avec tous les professeurs, et  les éducateurs

    Qui ensemble de concert, y ont mis tout leur coeur

    D'aider les enfants A devenir grands


    De mieux se faire Dans cet univers


    Comme leurs paires Et passer la terre

    L'endroit marqué sur la carte, gravé dans mon cœur


    Une partie de mon enfance, pays de transhumance

    Quand je serai vieux
    Je reviendrai sur les lieux
    Que j'ai aimé

    A - I - M - E

    A l'IME


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  •  SUZIE


    Par un beau matin soleil levant fatigué


    On s'en est allé sur les rives de l'impossible


    Et c'est arrivé, notre vie a basculé,


    Tous les deux une cible passée au crible

    On s'était rencontré tout à fait par destin


    Plongé dans la mêlée de la rencontre des cœurs


    On n'avait pas osé d'abord goûter au festin 


    Le temps au ralenti jouait en notre faveur

     

    Le goût amer ressenti du fruit qu'on a mangé


    C'est alors que le rêve chut qu'on s'est réveillé


    Toi maintenant partie moi complètement esseulé


    Il reste ce qui fut et c'est bien peu compté



    Aujourd'hui je déambule au hasard dans les rues


    A la recherche du temps qui nous semble perdu


    J'écris ton nom sur tous les murs que je vois


    Une lettre anonyme par manque de toi



    Oh! Suzie oh ! Suzie


    Que n'ai je donc remarqué ?


    Oh ! Suzie oh ! Suzie

    Combien alors on s'aimait

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  •  Madame marie
    Je vous dois quelques explications, à propos de cette chanson. L'histoire fait appel à mes souvenirs d'enfance, j'ai habité là pdt 11 ans à St malo, super ville, et supers souvenirs de cette période qui a déroulé le film de ma vie de 5 à 16 ans. Madame marie a bien existé, elle cirait effectivement beaucoup, une accro de l'encaustique et une maniaque du patin (celui qu'on glisse sous les pieds), car tout était en bois dans l'immeuble où nous habitions, les sols des appartements comme les escaliers, sauf nos fesses. Et il fallait en avoir de bonnes qui amortissent, car on s'en est pris quelques unes de glissades dessus. En breton on aurait dit un "FESSE NOZ".


    Quand soudain je me suis vu


    En train de dévaler l'escalier


    Après avoir glissé


    Jusqu'au rez-de-chaussée


    C'est à cause de Madame Marie


    Avec sa drôle de manie


    De toujours vouloir cirer


    L'escalier

     

    C'est bizarre quand on pense


    Aux événements de son enfance


    Combien on a été marqué


    Par les choses passées


    La vie est un médicament


    A l'effet de l'Onguent


    Après les chutes à la récré


    D'écoliers

     

    En Bretagne ces années


    Où tout ça s'est passé


    A côté de St Malo


    Cité au bord de l'eau


    Je conserve tous les souvenirs


    Des rochers des menhirs


    Et Que l'on gravissait comme des


    Escaliers

     

    Mon enfance à lorette


    Petite cité coquette


    Dans la ville de St Servan


    Joli département


    Des journées entières à la plage


    Qui se tournent comme des pages


    Et puis de toutes les dévorer


    Presque à lier

     

    Très souvent je me souviens


    De tous ces liens


    Même de madame Marie


    Qui a sévie


    Sur ma vie,  surtout sur mes fesses


    Une drôle de kermesse


    Comme j'aimerais encore dévaler


    L'escalier


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  • Aie

    Ouaille  Ce matin, Why ?
    Une petite explication : dans les années 70/80, dans le commerce se vendait un poster (photo) d'un enfant vietnamien dénudé avec un casque militaire sur la tête avec des douilles d'obus à ses pieds
    Ce matin un enfant
    s'est fait tué
    Par de drôles de jouets
    Par de drôles de machines
    Que par millions on usine
    Qu'on brandit comme fétiches
    Du plus pauvre au plus riche
     
    Ce matin un enfant
    s'est fait tué
    Il n'avait rien demandé
    Juste le droit de se lever
    De rire et s'amuser
    D'aller à l'école
    Comme un pigeon vole
     
    Ce matin un enfant
    Un enfant est mort
    Sans laisser de remord
    A ceux qui articulent
    Fabriquent et manipulent
    Le prix en est une mort
    D'un petit être qui a eu tort
    D'être présent sur cette terre
    Au milieu des grands dans leur colère
     
    Arrêtez la guerre
    Ne croisez plus le fer
    S'il vous plait gouvernants
    N'oubliez pas vos serments
    Par trop de gens dans le malheur
    Viennent les cris et les pleurs


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